Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
run on the clouds
Archives
11 septembre 2008

Tindim tindim, me revoilà!

Je laisse des notes partout. J'ai peur d'oublier. J'ai cette angoisse, là, au fond du ventre, côté gauche plus précisément, qui ne me lâche pas. Je m'occupe, je tourne en rond, je fais des projets sur du papier, un tableau noir plein de craie blanche, gribouillis, recettes, baby-sitting, appeler le gentil monsieur de la fac, retrouver ma carte de bsr, demander à ma mère celle de la piscine, mails, photos, le 3 octobre qui approche.

3 octobre: résultat du concours. Lille? Pas Lille?

Tout est remis à après. J'ai besoin de faire des esquisses, de programmer ce que je ferai demain, impossible d'avoir des blancs, trop de temps pour penser, c'est inutile. Parce qu'après justement, il n'y a rien. Rien de sûr, de concret. Recommencer la même chose ici ou autre chose ailleurs.

Je cours partout toute la journée dans un état de semi-hébétement et rentre épuisée ou bien reste chez moi à comater. J'ai remarqué que j'étais narcoleptique quand quelque chose n'allait pas. Je me rappelle qu'une fois, j'avais dormi 19h d'affilée et que à mon réveil, ô deception, rien n'avait changé. Non mais tu t'attendais à quoi? Quand je ne peux rien faire, que je sais qu'il m'est impossible de changer le cours des choses, c'est comme s'il n'y avait plus de réalité. Je reste paralysée à attendre que la situation s'améliore (ou pas) pour que je puisse enfin me réveiller et continuer à avancer.

Je suis partie en vacances sans y penser, sans en parler (si on ne parle pas d'une chose, elle existe moins, elle peut même disparaître si on y met beaucoup de volonté) et c'est fou ce que ça m'a fait du bien. J'ai même pu, posément, virer M. de mon lit ma vie, et oui, même si c'est pour la éniéme fois, celle-là, c'est la bonne. Peut-être un retour annoncé pour la prochaine année bissextile? (ou pas)

A force de faire reculer les choses, il va bien falloir que j'y aille à la fac non? Répit jusqu'au 23. Et hop plus que dix jours. Je tiens. J'ai moins de détachement par rapport à tout ça. Je la vois prendre le même chemin que moi et j'ai tellement envie de la protéger, de lui éviter les doutes, les moments éprouvants pour les nerfs, de lui dire "attends, regarde, ca va aller, c'est pas maintenant qu'il faut t'angoisser". Mais c'est trop tard, elle fonce déja tête baissée et elle a raison,elle connaîtra ça et ça ira quand même. Une mauvaise passe de ta vie, c'est tout.Je n'ai pas pu m'investir dans plusieurs choses cette année, peut-être qu'elle y arrivera, qui sait?

oui..qui sait?

Publicité
Commentaires
Publicité
run on the clouds
Derniers commentaires
Publicité